Le scepticisme

Les sceptiques

s'opposent aux dogmatiques et aux académiques.
Il s'agit de ne jamais interrompre la recherche en prétendant être parvenu à une vérité absolue. Son principal objectif n'est pas de nous faire éviter l'erreur, mais de nous faire parvenir à la quiétude : ataraxie, loin des conflits de dogmes et de la douleur qu'on peut ressentir quand on découvre de l'incohérence dans ses certitudes. L'école sceptique eut pour fondateur Pyrrhon autour de 320 av JC.

la Renaissance et son scepticisme

La Physique et ses découvertes ébranlent les certitudes. Copernic et l'héliocentrisme ne placent plus la terre et l'homme au centre du monde. Puis Newton et sa théorie de l'attraction universelle.

La Renaissance, c'est aussi la période de violentes et interminables guerres de religion au sein du christianisme. La religion devient une des principales causes de souffrance. L'Europe est déchirée et commence à douter de ses dogmes.

Les humanistes se plongent alors dans la lecture des Anciens dont on retrouve des textes, pour trouver une réponse acceptable à la subite instabilité du monde.Ils découvrent de multiples écoles philosophiques.

Montaigne 

en déduira qu'il est vain de tenter de découvrir le fonctionnement du monde. L'unique domaine de recherche qui est autorisé au philosophe, c'est sa propre intériorité.

Descartes

Chez lui le doute sceptique est le premier pas vers la connaissance. Il est un moment à dépasser pour s'assurer des évidences. C'est sur le doute qu'est bâti son "Discours de la méthode". Son objectif principal est de renverser le scepticisme  en montrant qu'il est envisageable d'avoir des connaissances sûres. Le première évidence: "je pense, donc, je suis"; cogito ergo sum.
Montaigne doute pour douter, tandis que Descartes doute pour ne plus douter.