jeudi 24 janvier 2019

la liberté intérieure


Les chemins de liberté intérieure dans leur dernier livre : A nous, la liberté

 L’acrasie :

Alexandre Jollien.  
Divorce entre ce que je veux faire et la réalité.
Acrasie = acédie ? L’acédie est plutôt un découragement. L’acrasie nous fait être une marionnette.
C’est la joie qui conduit au détachement et non l’inverse pour Spinoza. La méditation spirituelle doit s’adapter aux ressources de chacun. Différence entre une forêt en Corée (ce qui n’a pas été efficace pour lui) et une nature au bord de la mer en Espagne (excellente pour lui). Il faut être attentif à sa boussole intérieure. La liberté est savoir aussi qu’on est hypersensible. Il faut être sensible à sa sensibilité pour ne pas en être l’esclave.
Epictète : « je suis un esclave en voie de libération »
Gulliver : identifier l’attachement d’abord et enlever les liens, un à un.
La vraie liberté d’Etty Hillesum qui ne se laisse pas aller à la colère, à la haine. Il n’y a pas de barrière dans la liberté intérieure. Attention aux fausses libertés.
Maya : illusion. Attention à ne pas juger l’autre. Attention à juger du Bien et du Mal pour les autres. Re tisser le lien à l’autre nous permet de gagner notre liberté intérieure. Nous sommes des êtres politiques comme disait Aristote.
Cette libération intérieure nous fait changer de regard par rapport à la mort. Exercice intérieur pour se pacifier par rapport à la mort et c’est un processus. Attention, la souffrance physique ou mentalepeut nous rendre aigris. Se libérer de la souffrance qui nous fait être des cactus. Une dynamique intérieure fait que plus on est libre, plus on est généreux. L’ami nous aide à progresser dans le Bien. C’est une exigence. La philia des grecs qui a envie que l’autre avance.
Une auditrice : La vraie liberté est  intérieure. Et le Christ est un vrai maître intérieur. Mais Alexandre Jollien ajoute de ne pas juger l’autre qui ne croît pas au Christ.

Christophe André.
Séquence :         1 - Je veux l’atteindre. 2 - Je pourrai. 3 - Soit je ne le fais pas, soit je n’arrive pas à atteindre l’objectif.
Tous les jours, nous avons à nous libérer de là où nous poussent nos émotions. Les dépendances sont nombreuses. Au regard d’autrui,  avec la crainte de déplaire, par ex. Nous n’avons pas la force de ne pas regarder nos écrans. Accepter une prise de distance avec le conflit. La liberté se conquiert. Se libérer de la haine, de l’arrogance, de la jalousie. Bien souvent, nous sommes esclaves de nos ruminations.
Effort. En me mettant au bon endroit en fréquentant des personnes de qualité, un environnement recherché. Nécessité d’avoir des modèles qui nous font gagner du temps. D’autres l’ont fait avant nous et nous le prouvent. Cela facilite nos efforts. Réussir sans avoir fait d’efforts est devenu plus admirable, or c’est l’inverse. 0% d’inspiration et 90% de transpiration. Notion de progrès humain, si l’homme augmente son souci de soi et des autres.
L’humilité c’est se désengager d’un système de compétition. La personne humble s’intéresse à l’horizontalité et non à la verticalité, à la réussite, à la brillance. Humilité vient d’humus qui forme aussi l’humain, l’humanité. Pollutions qui minent notre santé
Attention aux maîtres qui nous délivrent des messages erronés. Un détour spirituel peut être fécond. Attention aux influences pernicieuses, d’acheter ce que nous voulons, de d’habiller de telle façon. Donc, travail de dévoilement. Attention à ne pas être plus esclave que jamais. . Ne pas acheter notre bonheur avec une carte bleue, bonheur  qui est vendu comme valorisant notre liberté. Développement personnel suspect. S’arrêter, faire un pas de côté. Prendre le temps de réfléchir.
Dépendance à la maladie, ne plus parler que de ça. Et d’autres qui restent ouverts à ce qui se passe autour de soi. Attention à ne pas voir chez les autres que les mauvais côtés. Les malades qui ne s’enferment pas dans la maladie et vont explorer pleins d’horizons, plein de médecines ...
Paul Valéry : l’homme est adossé à la mort…
Accepter que notre vie terrestre va cesser at que la mort existe.
La peur suscite des interrogations. Tant que la peur domine mon esprit, le rejet de l’autre va persister.
L’amitié va être peu à peu une construction commune. Même en ayant des opinions divergentes, les amis sont capables de pardonner et d’admettre l’autre tel qu’il est. Ne pas dire tout ce qu’on pense de l’autre sinon on pourrait risquer un mal-être. Attention à l’envie de la réussite de tel et tel autre. Pathologies liées aux réseaux sociaux qui comparent les bonheurs paradisiaques des uns et des autres. L’amitié est féconde là, même si l’ami est mort.

Mathieu Ricard. 
 L’acrasie : sorte d’inertie par rapport aux évènements. Le désir de ne pas faire d’efforts. Forme de paresse d’après le bouddhisme. Egarement, dégoût, dépendance.
Expérience : l’écologie des lieux où l’on médite, nature ou au milieu de béton, l’écologie des personnes, qui nous tirent vers le haut ou vers le bas,. La liberté ne se pose pas dans les mêmes conditions qu’au XXème siècle.
L’hostilité de la nature est aussi réelle, il vit avec des tigres pas loin ! Cependant, on se développe davantage dans la nature. Efforts à faire avec plein d’enthousiasme, sinon, on se lasse très très vite. Les 6 perfections des chemins du bouddhiste.
Si la spiritualité devient un conditionnement, c’est qu’on a perdu une sorte de guide. Se faire accompagner par un maître spirituel qui n’a rien à perdre ni à gagner,  qui peut nous remettre en cause. Le Bien et le Mal ? Il y a des manières de penser qui sont sources de souffrance. Vous pouvez trouver ds le bouddhisme des points qui vont vous réconcilier avec  votre christianisme. Penser à la mort nous donne la possibilité de vivre mieux tous les instants qui passent. Le dalai lama sur après la mort : « je suis très curieux de ce qui va se passer »
Dire et répéter souvent : « je n’ai besoin de rien », ça fait du bien. Rêver d’épanouissement collectif. Et non de développement narcissique de soi-même. Ne pas gaspiller le temps (comme le disait Sénèque) et cela donne une immense valeur au temps présent. La bienveillance est la base des frères et sœurs humains. Ex des personnes qui ont sauvé des juifs pdt la deuxième guerre mondiale.
La paix est la première conséquence de la liberté intérieure. Et la bienveillance. La joie, c’est la fleur de la liberté.
Il faut lire pour nous libérer. Ex l’arrivée de l’imprimerie. Retour à la fiction, au rêve, lire la comédie humaine.

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