Les chemins de liberté intérieure dans leur dernier livre : A nous, la liberté
L’acrasie :
Alexandre Jollien.
Divorce entre ce que je veux faire
et la réalité.
Acrasie = acédie ? L’acédie est plutôt un découragement.
L’acrasie nous fait être une marionnette.
C’est la
joie qui conduit au détachement et non l’inverse pour Spinoza. La méditation
spirituelle doit s’adapter aux ressources de chacun. Différence entre une forêt
en Corée (ce qui n’a pas été efficace pour lui) et une nature au bord de la mer
en Espagne (excellente pour lui). Il faut être attentif à sa boussole
intérieure. La liberté est savoir aussi qu’on est hypersensible. Il faut être
sensible à sa sensibilité pour ne pas en être l’esclave.
Epictète :
« je suis un esclave en voie de libération »
Gulliver :
identifier l’attachement d’abord et
enlever les liens, un à un.
La vraie
liberté d’Etty Hillesum qui ne se
laisse pas aller à la colère, à la haine. Il n’y a pas de barrière dans la
liberté intérieure. Attention aux fausses libertés.
Maya :
illusion. Attention à ne pas juger l’autre. Attention à juger du Bien et du Mal
pour les autres. Re tisser le lien à l’autre nous permet de gagner notre
liberté intérieure. Nous sommes des êtres politiques comme disait Aristote.
Cette
libération intérieure nous fait changer de regard par rapport à la mort.
Exercice intérieur pour se pacifier par rapport à la mort et c’est un
processus. Attention, la souffrance physique ou mentalepeut nous rendre aigris.
Se libérer de la souffrance qui nous fait être des cactus. Une dynamique
intérieure fait que plus on est libre, plus on est généreux. L’ami nous aide à
progresser dans le Bien. C’est une exigence. La philia des grecs qui a envie
que l’autre avance.
Une auditrice : La vraie liberté est intérieure. Et le Christ est un vrai maître
intérieur. Mais Alexandre Jollien ajoute de ne pas juger l’autre qui ne croît
pas au Christ.
Christophe André.
Séquence : 1 - Je veux l’atteindre. 2 - Je pourrai. 3 -
Soit je ne le fais pas, soit je n’arrive pas à atteindre l’objectif.
Tous les
jours, nous avons à nous libérer de là où nous poussent nos émotions. Les
dépendances sont nombreuses. Au regard d’autrui, avec la crainte de déplaire, par ex. Nous
n’avons pas la force de ne pas regarder nos écrans. Accepter une prise de distance
avec le conflit. La liberté se conquiert. Se libérer de la haine, de
l’arrogance, de la jalousie. Bien souvent, nous sommes esclaves de nos
ruminations.
Effort. En me mettant au bon endroit en
fréquentant des personnes de qualité, un environnement recherché. Nécessité
d’avoir des modèles qui nous font gagner du temps. D’autres l’ont fait avant
nous et nous le prouvent. Cela facilite nos efforts. Réussir sans avoir fait
d’efforts est devenu plus admirable, or c’est l’inverse. 0% d’inspiration et
90% de transpiration. Notion de progrès humain, si l’homme augmente son souci
de soi et des autres.
L’humilité
c’est se désengager d’un système de compétition. La personne humble s’intéresse
à l’horizontalité et non à la verticalité, à la réussite, à la brillance.
Humilité vient d’humus qui forme aussi l’humain, l’humanité. Pollutions qui
minent notre santé
Attention
aux maîtres qui nous délivrent des messages erronés. Un détour spirituel peut
être fécond. Attention aux influences pernicieuses, d’acheter ce que nous
voulons, de d’habiller de telle façon. Donc, travail de dévoilement. Attention
à ne pas être plus esclave que jamais. . Ne pas acheter notre bonheur avec une
carte bleue, bonheur qui est vendu comme
valorisant notre liberté. Développement personnel suspect. S’arrêter, faire un
pas de côté. Prendre le temps de réfléchir.
Dépendance à
la maladie, ne plus parler que de ça. Et d’autres qui restent ouverts à ce qui
se passe autour de soi. Attention à ne pas voir chez les autres que les mauvais
côtés. Les malades qui ne s’enferment pas dans la maladie et vont explorer
pleins d’horizons, plein de médecines ...
Paul
Valéry : l’homme est adossé à la mort…
Accepter que
notre vie terrestre va cesser at que la mort existe.
La peur
suscite des interrogations. Tant que la peur domine mon esprit, le rejet de
l’autre va persister.
L’amitié va
être peu à peu une construction commune. Même en ayant des opinions
divergentes, les amis sont capables de pardonner et d’admettre l’autre tel
qu’il est. Ne pas dire tout ce qu’on pense de l’autre sinon on pourrait risquer
un mal-être. Attention à l’envie de la réussite de tel et tel autre.
Pathologies liées aux réseaux sociaux qui comparent les bonheurs paradisiaques
des uns et des autres. L’amitié est féconde là, même si l’ami est mort.
Mathieu Ricard.
L’acrasie : sorte d’inertie par rapport aux évènements. Le désir de
ne pas faire d’efforts. Forme de paresse d’après le bouddhisme. Egarement,
dégoût, dépendance.
Expérience :
l’écologie des lieux où l’on médite, nature ou au milieu de béton, l’écologie des
personnes, qui nous tirent vers le haut ou vers le bas,. La liberté ne se pose
pas dans les mêmes conditions qu’au XXème siècle.
L’hostilité
de la nature est aussi réelle, il vit avec des tigres pas loin ! Cependant,
on se développe davantage dans la nature.
Efforts à faire avec plein d’enthousiasme, sinon, on se lasse très très
vite. Les 6 perfections des chemins du bouddhiste.
Si la spiritualité
devient un conditionnement, c’est qu’on a perdu une sorte de guide. Se faire
accompagner par un maître spirituel qui n’a rien à perdre ni à gagner, qui peut nous remettre en cause. Le Bien et le
Mal ? Il y a des manières de penser qui sont sources de souffrance. Vous
pouvez trouver ds le bouddhisme des points qui vont vous réconcilier avec votre christianisme. Penser à la mort nous
donne la possibilité de vivre mieux tous les instants qui passent. Le dalai
lama sur après la mort : « je suis très curieux de ce qui va se
passer »
Dire et
répéter souvent : « je n’ai besoin de rien », ça fait du bien.
Rêver d’épanouissement collectif. Et non de développement narcissique de soi-même.
Ne pas gaspiller le temps (comme le disait Sénèque) et cela donne une immense
valeur au temps présent. La bienveillance est la base des frères et sœurs
humains. Ex des personnes qui ont sauvé des juifs pdt la deuxième guerre
mondiale.
La paix est la première conséquence de la
liberté intérieure. Et la bienveillance. La joie, c’est la fleur de la liberté.
Il faut lire
pour nous libérer. Ex l’arrivée de l’imprimerie. Retour à la fiction, au rêve, lire
la comédie humaine.
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