Elle
pleurait… elle répétait sans arrêt :
- Je veux partir d’ici
- Je ne les supporte plus
- Elle est odieuse avec moi- Je ne peux plus rester, je dois partir
Je
connaissais la scène qui l’avait mise dans un tel état. Un rapport un peu
difficile entre collègues, un ton s’est élevé, une médisance s’est diffusée. Face
à ce déchaînement d’amertume pour une broutille, je n’ai pas pu m’empêcher de
la prendre par les épaules en la secouant et en lui disant vertement :
-
Tu te dis chrétienne et tu ne peux même pas supporter une parole maladroite
d’une collègue, mais qui n’est même pas méchante ? Tu récites au moins
trois ...... par jour , et tu n’es pas foutue de pardonner à tes
proches, un excès d’humeur ? Tu as lu et relu la Passion du Christ , tu as
médité en ton cœur toutes ses souffrances et tu ne peux pas mettre ton
amour-propre au vestiaire ?
Elle m’a regardée comme si j’étais devenue
l’ennemie publique Numéro 1. Ou un OVNI ? Moi sa plus chère
amie ? Ne pas prendre sa défense ? Ne pas la comprendre ? Ne pas
rentrer dans son jeu ?
Elle
a pris rapidement ses affaires et a fui.
J’ai
pensé en moi-même que la fuite ne résout rien. Je pensais en connaissance de cause.
Suis-je allée trop loin ? N’avais-je pas
à être compatissante ? À écouter simplement sans rien ajouter ? Voilà
que je culpabilisais. Je recherchais où j’avais fait une erreur. Mon caractère
un peu impulsif était-il allé trop loin ?
Je suis allée demander conseil.
Une douce parole m'a été donnée. La patience envers moi-même d'abord. La patience envers les autres ensuite.
Une douce parole m'a été donnée. La patience envers moi-même d'abord. La patience envers les autres ensuite.
A suivre.
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