mardi 21 mai 2013

L’œuvre d’art réalise en nous une expérience spirituelle.





L’œuvre d’art réalise en nous une expérience spirituelle.        

Combien de visiteurs à Fourvière, à la Basilique et plus encore au musée, au travers des expositions ont senti se renouveler leur regard, leur pensée à la vue d’un tableau, d’une sculpture, d’un vitrail, d’un panorama, à l’écoute d’une musique ou d’un simple commentaire. Le bonheur intérieur jaillit et illumine les visages. 
Et aussi, combien de visiteurs ont su me faire vibrer à leur compréhension d’une œuvre qui me laissait moi indifférente. A travers ce blog, je les remercie.
L’œuvre d’art, on la découvre en s’impliquant. Elle se refuse au cœur qui manque de simplicité. Elle s’éloigne des orgueilleux, prétentieux, marchands. Elle aime se blottir dans les salons d’un mécène, tapisser les murs d’une amoureuse de la vie, se tapir en compagnie de ses semblables dans un auguste musée. Elle impose une méditation silencieuse et alors livrera sa vraie nature au spectateur ébloui qui n’en finira jamais de la regarder et de la découvrir. Je ne suis jamais sortie indemne de la contemplation d’une œuvre d’art. Elle ouvre toujours en moi de nouvelles portes. 

Un exemple, depuis que j’ai découvert la visite de Jésus chez Marthe et Marie par Franz Floris je ne lis plus  le récit de Luc sans m’y référer, et combien d’autres exemples...
Elle est témoin de l’histoire des hommes et des grandes découvertes du monde.
Allégorique, elle se charge aussi de symboles et nous initie à la vie méditative ou contemplative ; elle peut nous apprendre à philosopher en nous renvoyant à nous-même. Elle est autre et son altérité nous met en relation avec son univers singulier.
Anagogique, elle nous élève au niveau de la transcendance. Pourquoi se passer du divin ? Quand il s’invite à nous ? 
Quand je suis triste, il me suffit de regarder intérieurement les œuvres de certains artistes ou les œuvres d’art de la Création pour que je cède aux sirènes du bonheur et de la paix intérieure.

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