Un jardin écolo adapté au climat et à l'environnement
A Lyon, la parcelle fleurs d'un jardin partagé
En fin 2017, je m'inscris dans un jardin partagé. La parcelle fleurs remplie de plantes invasives: les escholtzias en mélange avec des calendulas, des topinambours, me chagrine.
Je propose aux jardiniers de l'association de planter des vivaces qui vont se satisfaire de l'eau qui va tomber au printemps et en automne, des plantes d'origine plus méditerranéenne et des succulentes beaucoup moins gourmandes en eau pendant l'été. Ainsi, nous éviterons les corvées d'arrosage et maîtriserons la consommation de ce précieux liquide.
Ainsi, nous aurons un jardin anglais au printemps, en automne et en hiver et un jardin méditerranéen pendant la saison chaude.
J'ai proposé aussi de ne pas détruire les vivace indigènes telles que les violettes, pâquerettes, véroniques, primevères, ail des ours ou champignons colonisateurs. Mais les jardiniers sont ce qu'ils sont. Pleins de bonne volonté, de bonnes intentions qui se heurtent à l'épreuve de la réalité!
Chronologiquement vont apparaître les crocus de printemps, les violettes, les pervenches, les bergenias, les primevères, les pâquerettes, les narcisses et jonquilles, les muscaris, les aubriètes mauves, les ibéris d'un blanc éclatant, les giroflées, les anémones, les euphorbes et les tulipes. Magnifique printemps!
En mai, explosion de couleurs avec les coquelicots, les iris, les pivoines, les centaurées, les flox rampants, les doronics, les benoîtes, les roses, les marguerites du Cap ou ostéospermums.
En juin, les sédums, les pourpiers ou délospermums, l'achillée millefeuille, les coréopsis, les lychnis ou coquelourdes, les gaillardes, les géraniums, les bégonias, les lavaterres.
Juillet, c'est le mois des hémérocalles, des bégonias, de toutes les variétés de saujes, des lavandes, des gauras, et des pérovskias qui vont fleurir tout l'été et attirer les insectes qui se balanceront de fleurs en fleurs et feront le bonheur des passants.
A partir de septembre, pointent leur nez les reines-marguerites, les nérines, les chrysanthèmes, les champignons, et plus tard, les héllébores...
Au milieu de ces fleurs, poussent les aromatiques: thym, serpolet, origans, fenouils, sarriettes, estragons, menthe, mélisse, verveine.
Et tout cela avec un minimum d'eau. C'est pas beau ça.
Et pour finir, un peu de philosophie des jardins avec Epicure et son école du jardin, Montaigne, voltaire, Nietzsche, Michel Onfray épicurien hédoniste. N'oublions pas Ronsard et sa poésie des roses! Ce sera pour un prochain article.
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