Confinement. Ce qu'il m'a permis de faire et que je n'aurai jamais fait.
1 - Écrire à mon député un argumentaire sur le port du masque sans l'espace publique dès le mois de mars 2020.
Un échange de 4 mails. La première réponse que j'ai reçue, genre langue de bois, m'infantilisait. Il me prenait pour une bille que l'on fait rouler à sa guise. Je l'ai effectivement remercié pour sa réponse mais elle ne me satisfaisait pas. La deuxième réponse, il a commencé à me prendre au sérieux. La troisième réponse, j'ai vu que sur les réseaux sociaux, mes interventions commençaient à avoir un impact. Il m'a orientée vers la métropole.Ainsi, j'ai pu réaliser une centaine de masques pour les services sociaux de la métropole de Lyon. Ce sera ma petite contribution à la gestion de cette crise.
2 - Avoir pu faire lire à voix haute à 1 collégien et une lycéenne LA PESTE de Camus, quand ils en avaient marre de faire du travail en relation avec leur prof sur Internet.
Ils se sont mis à lire à voix haute et se filmaient en même temps. Au début, ils étaient réticents, puis, ils ont trouvé cela très agréable, en ont parlé avec des copains. Une dizaines de jeunes ont donc lu le livre et se sont transmis les vidéos par Skype ou autre. Et nous en avons parlé ensuite. Un peu de philo avant l'heure et un goût pour le théâtre.3 - Je me suis plongée dans un échange épistolaire entre mes deux grands-oncles paternels et ma grand-tante.
Ce fut très émouvant pour moi de me replonger dans les affaires familiales de plus d'un siècle puisque certaines lettres datent de la fin du XIXème siècle.J'ai retrouvé, ainsi, la date du décès de mon arrière grand-père, Joseph, Marius Gauthier, mort à 30 ans des suites d'un cancer à l'estomac, le 22 février 1873 et inhumé à Saint--Haon le 23 février 1873, en présence de Joseph Grand, François Gony, Augustin Faje et Alexis Chastel.
J'ai retrouvé également une lettre sur papier bible où mon grand-oncle prend très au sérieux sa nomination en tant qu'évêque de Pakhoï, sacré à Canton. En 2010 je suis allée sur ses traces à Canton et à Hong-Kong. Il compte sur la Providence mais dit-il, la Providence n'est rien sans l'action et se mettre au travail. Aide-toi, le ciel t'aidera. Aide-toi d'abord, autrement dit : AGIS et il se passera quelque chose.
Sa devise : In itineribus saepe.
Toujours en voyage, toujours sur les routes, toujours en chemin....quelque soient les embûches.
Toujours valable pour nous aujourd'hui.
Auguste Gauthier, né le 26 mai 1868 et baptisé le 27 mai 1868 avec pour parrain Augustin Breysse son grand-père et Rosalie Meyran sa tante par alliance.
Je rajoute quelques cartes postales chinoises
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